19 septembre, 2008

Vendredi 19 septembre : San Francisco, Paris

Tout a une fin …Après une matinée libre pour le shopping, les valises ou le repos, nous quittons l’hôtel vers 12 h 30 en direction de l’aéroport où Ned nous quittera mais nous ne sommes pas prêts d’oublier sa gentillesse, son érudition et sa disponibilité. Après les formalités habituelles, nous embarquons sur le Boeing 747  d’Air France pour un décollage à 16 H : il est temps de se mettre à l’heure française et nous avançons nos montres de neuf heures pour atterrir à Roissy samedi matin vers 11 heures. C’est au tour de Nicole de nous quitter et nous rejoignons le bus qui nous ramènera à Tourcoing.

Grâce à Thérèse et Jean-Louis qui ont organisé et participé activement à ce voyage, nous revenons avec la tête pleine de paysages inoubliables, de nouveaux amis ariciens, une valise bourrée de cadeaux et … les jambes un peu lourdes ! Merci à tous et rendez-vous en 2009.

Annie V.

18 septembre, 2008

Jeudi 18 septembre : San Francisco

Après un petit déjeuner pris sur le pouce dans le bar qui jouxte l’hôtel (guère plus copieux que chez les Mormons …) un nouveau bus nous attend pour la visite de la ville : pas de fog ce matin et le soleil nous accompagnera toute la journée. Après la traversée des quartiers chinois, philippin, japonais, coréen, nous faisons un premier arrêt à Alamo Square avec ses maisons victoriennes en bois, puis montons sur la colline appelée Twin Peaks (ou cure-dents !) : toute la ville est devant nous avec les gratte-ciel du quartier de la finance, le quadrillage des rues et le Golden Gate Bridge.

Ville rebelle et sans barrières, San Francisco a été à l’origine des mouvements beatnik et hippy, des manifestations contre la guerre du Vietnam ou pour les droits des homosexuels. Son université privée a été rendue célèbre par le film « le cercle des poètes disparus ».

Nous redescendons vers la baie en passant devant l’arboretum et traversons le parc Présidio pour rejoindre le célèbre Golden Gate Bridge qui enjambe la baie sur 2,5 kms de long : un régal pour les photographes avec sa belle couleur rouge-orange qui brille sous le soleil !

Retour au bus qui nous déposera ensuite en haut de la rue Lombard, que nous descendons à pied en zigzaguant au milieu des parterres de fleurs et d’hortensias. Notre traversons en bus le quartier italo-mexicain (qui correspond un peu à Saint-Germain des Prés), le quartier financier et ses traders qui sont là à partir de 6 h du matin à cause du décalage horaire avec Wall Street pour arriver sur le port et l’embarcadère n° 39 où nous déjeunerons au restaurant Bubba Gump : décor du film Forest Gump et plats à base de crevettes. Après une courte visite à la colonie d’otaries qui a élu domicile dans le port depuis le début des années 90, nous rejoignons à pied l’embarcadère n° 33 où nous prenons le bateau pour rejoindre l’île d’Alcatraz et sa non-moins célèbre prison, officiellement fermée le 21 mars 1963 : chacun est équipé d’un audiophone en français et le récit de son histoire émaillé des cris réels des prisonniers est très impressionnant.

De retour à terre, nous remontons à pied jusqu’au point de départ du Cable Car qui grimpe les côtes de la ville grâce à son câble d’acier souterrain et se laisse glisser en descente avec ses freins : après une petite heure d’attente, nous nous regroupons tous dans la même voiture où notre conducteur se livre à un festival d’accélérations et de freinages ! Il nous arrête à Union Square et ce sera retour à l’hôtel pour les uns, shopping chez Macy’s pour les autres en attendant de se retrouver (où est Gérard ?) pour rejoindre à pied notre restaurant-jazz : mais où est donc Nestor ? Pendant que Ned et Nicole partent à sa recherche, nous fêtons les anniversaires de Ghislaine et Pierre et mangeons rapidement (avec musique jazzie) car trois limousines blanches nous attendent devant la porte pour la visite de San Francisco by night. Un premier arrêt à la sortie du pont d’Oakland et champagne devant la baie illuminée. Deuxième arrêt devant les Invalides, pardon devant l’Hôtel de Ville et retour à notre hôtel où notre carrosse redevient citrouille …

17 septembre, 2008

Mercredi 17 septembre : Visalia, Sequoia Park et Kings Canyon, San Francisco

La route longe encore les vergers (pistachiers, noix de pécan, grenadiers, orangers …) et le cheptel de vaches en batterie à l’air libre avant de grimper à travers la forêt (Ned propose une banane contre un sequoia …) et entrer dans le parc national de Kings Canyon , le toit de la Californie avec des sommets à 3 et 4 000 mètres où vivent ours, lynx et lion de montagne. Arrêt dans le parc national de Sequoia au Mémorial de la Guerre de Sécession et une courte marche nous permet d’admirer spécialement the Nation’s Christmas Tree du Général Grant et celui du Général Lee. Ces séquoias (de la famille des conifères) mesurent plus de 80 mètres et pourront vivre de 1 000 à 1 500 ans (le plus vieux a 3 200 ans !). Un seul arbre permet la construction de 40 maisons !

Arrive maintenant le moment du pique-nique-surprise sous les arbres organisé de main de maître par Ned et particulièrement copieux : même les guêpes ont apprécié (n’est-ce pas Jacqueline ?). Il paraît que nous sommes le premier groupe de Ned à vider 2 kubiks de vin et la réputation du Nord n’est plus à faire …

Pendant une bonne sieste réparatrice dans le bus, nous nous dirigeons vers San Francisco en traversant Gilroy, capitale de l’ail, et après un arrêt-shopping de produits frais à Casa de Fruta (et quelques pistaches pour Françoise …) nous continuons sur la route 101 : San José et sa traversée difficile, la Silicone Valley (Intell, Yahoo, …), le campus de Stanford pour arriver enfin en vue de San Francisco : pris dans les embouteillages de la fin de journée, nous pouvons emprunter la voie de gauche (carpool) beaucoup plus rapide car réservée aux véhicules transportant 2 personnes et plus.

Nous découvrons enfin à notre droite la lagune d’eau douce, half moon bay, et à notre gauche, le Pacifique. Construite sur quarante collines mais située sur la faille de San Andreas, la ville a été détruite en 1906 par un tremblement de terre suivi d’un incendie et reconstruite, en attendant le Big One, l’énorme secousse. ….

A l’arrivée à notre hôtel, l’Adante, nous quittons définitivement notre bus et nos chauffeurs chinois après plus de 4 000 kms parcourus ensemble. Si cet établissement a l’avantage d’être situé en centre-ville, nous constatons rapidement que son confort est tout relatif …

15 septembre, 2008

Lundi 15 septembre : Las Vegas, Vallée de la Mort, Las Vegas

Ce matin, grasse matinée, nous ne partons qu’à 8 h 15 …à condition de retrouver Pierre ! C’est Nicole, notre accompagnatrice, qui restera à l’hôtel et poursuivra les recherches pendant que nous sortons de Las Vegas en empruntant le strip, boulevard sur lequel se trouvent tous les hôtels célèbres de la ville : Excalibur, Luxor, Bellagio, New York, Mandalay, etc … La ville se développe sans fin et les constructions nouvelles poussent comme des champignons, de même que les zones commerciales. Las Vegas deviendra une ville importante avec les grands travaux lancés par le président Roosvelt après la grande dépression pour soutenir la monnaie et en particulier la construction d’un barrage sur le Colorado pour le lac Mead.

Nous passons la ville de Pahrump, cité des « poulettes » et de toutes les permissions, puis celle d’Amargosa, ville fantôme où une dame a construit un opéra dont elle est la seule chanteuse et entrons dans la Vallée de la Mort : son nom n’est pas usurpé et beaucoup des premiers pionniers y ont laissé la vie. Arrêt photos au Point Zabriskie : la chaleur devient écrasante et le vent qui souffle en rafale sur un paysage lunaire de dunes aura raison du parapluie d’Annick qui finira à la poubelle du Site Point !. La route n’en finit pas de descendre pour atteindre – 86 mètres sous le niveau de la mer à Bad Water. A – 80 M se trouve le borax à l’état pur et à fleur de sol, exploité comme détergent et pour la fabrication des pare-brises. En 2004, une pluie diluvienne dans la Death Valley a fait fleurir tout le désert.

Après le repas-buffet et la visite du musée sous une température de plus 42°, nous sommes heureux de retrouver le bus climatisé qui nous ramènera à notre hôtel, où nous attendent …Nicole et Pierre.

Dîner à 18 heures pour attaquer la grande soirée de Las Vegas by night : après un spectacle sur l’eau de sirènes et de pirates, nous rejoignons à pied l’hôtel Venice que nous traversons pour assister à un ballet de jets d’eau devant la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe (si-si, mais en modèle réduit). Nous traversons ensuite les hôtels Bellagio et Cesar pour finir la soirée sur l’avenue Frémont et son plafond illuminé. Tout est gigantesque, hors normes, dans une cascade de lumières et de néons.

14 septembre, 2008

Dimanche 14 septembre : Torrey, Bryce Canyon, Las Vegas

La journée s’annonce fraîche le matin et très chaude ensuite. Nous traversons la Dixie National Forest, composée de genévriers, pins-parasol, bouleaux. La route que nous empruntons, une des plus belles des Etats-Unis, est appelée la route aux millions de dollars, ceux qui ont été dépensés en 1940 pour la construire et combler le ravin sur laquelle elle passe : étroite et sinueuse, avec des pentes à 14%. Nous sommes à 3 200 mètres d’altitude.

Arrêt à Escalante avant d’arriver dans le parc national de Bryce Canyon (altitude moyenne de2 500 mètres) où une autre surprise nous attend : à perte de vue, des sortes de cheminées, les hoodoos, ciselées par des millénaires d’érosion sur un fond de forêts et de falaises blanches crénelées comme des murs de château.

Petite balade à pied pour rejoindre restroom et boutique de souvenirs et déjeuner-buffet avant de reprendre la route. Nous passons Mont Carmel, Saint-George, et entrons dans le désert du Nevada (où nous récupérons l’heure perdue en Utah) après une petite boucle en Arizona. La route traverse le parc national de Zion Canyon en passant par un tunnel où sont stoppées toutes les voitures pour nous laisser passer. Au fond du canyon coule la rivière Virgin bordée de très hautes falaises rougeâtres.

Nous voici enfin arrivés à Las Vegas avec toutes les lumières de la ville et nous découvrons notre hôtel, le Circus Circus, et ses 1 200 chambres. Rendez-vous à l’entrée du casino de l’hôtel pour arriver en groupe au restaurant buffet. « Ce soir j’attends Madeleine » nous chantait Jacques Brel mais il n’a rien écrit sur les saignements de nez intempestifs …

13 septembre, 2008

Samedi 13 septembre : Moab, Canyonlands, Capitole Reef, Torrey

Nous commençons par une balade en bus le long du fleuve Colorado : les rives sont aménagées pour les campeurs avec sentiers et restrooms et tout cela gratuitement puisque nous sommes encore dans un parc national. Petit arrêt sur une plage de sable fin et trempette pour certains, photos pour d’autres et retour vers Moab en passant devant le château Moab, producteur de vin et quelques ranchs cossus.

Nous nous arrêtons pour déjeuner à Blanding dans un restaurant-musée familial avec la machine à laver des années 50 et beaucoup d’autres souvenirs. Après un court arrêt au parc national de Capitole Reef et ses falaises en forme de cathédrales, nous rejoignons notre hôtel de Torrey le Wonderland Inn. Surprise : Nicole et Ned ont le temps d’apercevoir un coyote sur le côté de la route !

12 septembre, 2008

Vendredi 12 septembre : Moab, Arches, Canyonlands, Moab

Après un excellent petit déjeuner américain, nous partons pour le parc national des Arches (l’arche est le symbole de l’état d’Utah), superbe site naturel d’arches rocheuses et de pitons de grès rouge formés par l’érosion, l’eau, la glace et les températures extrêmes, sans intervention d’aucune rivière. Premier arrêt aux Tours du Palais de Justice (le juge et les 322 accusés) puis à l’Arche Delicate (1 500 mètres d’altitude) et enfin dans le secteur des Fenêtres : une petite marche nous permet de mieux découvrir la fenêtre Nord et la fenêtre Sud ainsi que l’arche Turret.

Retour à Moab pour le déjeuner et à la demande générale, arrêt shopping dans Main Street jusqu’à 16 heures puis en route pour le parc de Canyonlands, vaste plateau dans lequel le fleuve Colorado s’est frayé un chemin à travers 2 canyons. Arrêt photos à Grand View Point d’où le spectacle est grandiose.

Nous rejoignons rapidement Dead Horse Point (+ de 1 700 M d’altitude) pour ne pas rater le coucher de soleil sur Canyonlands et les marais salants au fond du canyon d’où on tire un sel fossile pur et non raffiné. Les photographes s’en donnent à cœur joie !

Retour aux phares et arrêt du bus pour laisser passer (et repasser !) une famille de biches et retour à Moab et notre hôtel.

11 septembre, 2008

Jeudi 11 septembre : Bluff, Mesa Verde, Moab

Départ à 7 h 50, après un petit déjeuner « frugal » (une tartine et une chaise pour cinq…) nous quittons l’état d’Utah pour celui du Colorado en traversant les régions d’exploitation du pétrole. Nous sommes le 11 septembre et tous les drapeaux sont en berne.

A droite de la route, Ned nous signale « the sleeping Ute mountain », qui ressemble à un Indien endormi : sa tête vers le nord, ses bras croisés sur la poitrine, ventre, pieds et orteils.

Arrêt à Cortéz, point de rencontre de 4 états : Colorado, Utah, Nevada et Nouveau Mexique. C’est une petite ville typique de l’Ouest américain avec une population mélangée de Mexicains et d’Indiens. Une visite au supermarché Walmart nous permet de m

ieux apprécier le mode de vie américain, tout en testant nos connaissances linguistiques… Walmart est le premier employeur américain (plus de 11 000 personnes), ouvert 24 h x 24 et représente 10 % des importations du pays.

Nous quittons la route pour grimper vers Mesa Verde (le plateau vert) à 2 500 mètres d’altitude et après un repas-buffet dans un restaurant en rotonde offrant une très belle vue sur la vallée, nous rejoignons le site où vécurent, il y a plus de 1 400 ans les Indiens Pueblos : peuple sédentaire, vivant de la chasse et de l’agriculture, ils ont construit leurs villages dans la paroi de la falaise, pratiquant la poterie et la vannerie mais disparurent mystérieusement 200 ans plus tard.

Le parc de Mesa Verde est infesté de chardons bleus : la plante n’étant pas originaire des Etats-Unis, sa présence nuit à l’authenticité du parc. Les incendies ici sont fréquents et parfois impossibles à combattre. De même que les maladies parasitaires qui touchent beaucoup d’arbres.

Nous redescendons la route empruntée ce matin pour piquer vers le Nord et la ville de Moab. Après un arrêt à Monticelli (non-non, Fernand, nous ne sommes pas en Corse …), nous arrivons à Moab (1 800 mètres d’altitude), la ville des amateurs de rafting et de VTT, où se trouve notre hôtel Motel6 : quelques surprises désagréables nous y attendent mais Ned se met en quatre pour les résoudre et nous irons manger à l’extérieur une viande délicieuse. Utah = no beer, no wine 

10 septembre, 2008

Mercredi 10 septembre : Cameron, lac Powell, Monument Valley, Bluff

Réveil à 5 h 45. Petit déjeuner américain. Le soleil brille sur le pont et le fleuve Colorado.

Les indiens Navajos vivent à l’indienne sur leur territoire. Originaires de l’Asie Centrale, leur langue est de la même famille que le finlandais ou l’inuit.

Nous arrivons à la ville de Page, sur le lac Powell. Elle est très récente et à l’origine d’une activité touristique aquatique importante. Les Navajos y possèdent une centrale thermique.

Ceux qui le souhaitaient montent à bord des avions par groupes de 6 et pendant plus de 40 minutes, ils survoleront le lac Powell : formé par la création du barrage Powell en 1959, il est constitué d’une multitude de bras au fond desquels vont se nicher quelques bateaux à l’abri des falaises striées comme la poterie des Navajos. Le spectacle est éblouissant !

De retour au sol, nous prenons un bateau croisière qui sillonnera une partie du lac

 aux eaux turquoises en passant près du barrage et entre les falaises de grès ocre.

De retour au bus, quelques photographes intrépides traverseront à pied le pont sur le barrage et nous arriverons à Lodging pour le déjeuner. Pendant le repas servi à table un énorme orage éclatera mais nous sortirons sous le soleil revenu, après avoir partagé 12 tasses de café entre 30 personnes…

Nous prenons la route 160 en direction de Kayenta (rappelez-vous la course dans le film Forest Gump) et reculons nos montres d’une heure puisque nous changeons de fuseau horaire. 

Et nous voici dans le parc tribal de Monument Valley dont les terres ont été octroyées aux Navajos pour constituer une réservation (et non pas une réserve, destinée aux animaux), la plus grande des Etats-Unis. Aujourd’hui, ils exploitent le pétrole, l’uranium et le tourisme.

Dans trois  4x4 « navajos », ie des camionnettes aménagées pour asseoir une dizaine de touristes, nous sillonnons le parc où John Ford a tourné ses plus grands films (Fort Apache, la Chevauchée fantastique …) et nous ne serions pas surpris de voir apparaître John Wayne à la poursuite de quelques indiens …Quelques arrêts-photos et le son d’une flûte dans la lumière du soir nous permettent d’apprécier la beauté des lieux. La journée se termine par un barbecue préparé par nos hôtes Navajos, le retour au parking du bus à la lumière des phares et l’arrivée à Bluff et notre hôtel mormon de Kokopelli Inn : un peu plus rustique que les précédents (et où elle va dormir Michèle ?...).

09 septembre, 2008

Mardi 9 septembre : Laughlin, Grand Canyon, Cameron

Réveil à 5 h 30 et départ à 8 heures, après avoir admiré les énormes poissons multicolores du bassin en attendant le bus. Les prévisions météo sont mauvaises mais Ned va mobiliser ses énergies …


Le fleuve Colorado que nous venons de traverser naît dans les Rocheuses et finit dans le golfe du Mexique, où il arrive à sec car son eau a été captée tout au long de son cours..

Arrêt à Seligman, petite ville typique sur la célèbre route 66, long ruban d’asphalte de 3 600 kms qui allait relier Chicago à Los Angeles dès 1926 : elle fut la route de l’aventure et de l’espoir dans les années 1930 et concurrença le train pour le transport des marchandises.


A notre arrivé dans le parc National de Grand Canyon, certains prennent l’hélicoptère pour le survoler et les autres s’installent dans le cinéma Imix pour regarder un film sur écran géant qui retrace la première expédition de John Powell au fond du canyon en 1869.


Après le déjeuner-buffet à 13 h 30, (nous sommes sur le plateau de Kaibab à 2 400 mètres) le groupe entame une marche de 2 heures environ sur un sentier bétonné qui longe la rive sud du Grand Canyon. Le ciel est nuageux mais ensoleillé et le spectacle grandiose et démesuré: deux milliards d’années géologiques sont gravées dans ces falaises et ces canyons au fond duquel serpente le fleuve Colorado. Les appareils photos crépitent …et les mots manquent !

En fin d’après-midi, nous arrivons à notre ville-étape de Cameron, en territoire Navajo : notre hôtel, le Cameron Trading Post, fut le lieu historique des échanges entre blancs et indiens

08 septembre, 2008

Lundi 8 septembre 08 : Los Angeles – Laughlin

Réveil à 5 h 30 pour départ à 7 h 30. Le temps est nuageux et la ville est recouverte par le fog dû à la pollution pétrochimique. Après plus d’une heure d’attente, notre bus arrive enfin et nos deux chauffeurs chinois nous emmènent pour la visite de Los Angeles : ville tentaculaire, la deuxième après New York, elle a été fondée par les Espagnols venus du Mexique et qui créent des missions tout au long de la côte Pacifique. Elle ne deviendra terre américaine qu’en 1845.

1ier arrêt : le quartier Pueblos, sauvé de la démolition pour garder le souvenir des premiers habitants, des fermiers mexicains qui cultivaient la vigne et le maïs. Dans le square, la statue de Felipe de Neva, premier gouverneur de Los Angeles. Nous traversons l’ancien quartier pour rejoindre la première gare datant de 1930.


2ième arrêt : le Centre de la Musique. Nous découvrons à pied l’Opéra Dorothy Chandler dont le directeur actuel est Placido Dominguez.


Nous traversons en bus le quartier des affaires pour celui du shopping et Beverley Hills en passant devant le parc Lafayette et le puits de pétrole à ciel ouvert où des mammouths ont été retrouvés, conservés dans ce goudron. Toutes les nouvelles constructions sont en bois, plus rapides et moins chères que celles du siècle précédent en briques. Beverley Hills se reconnaît aux voitures (les américains y attachent une grande importance) et aux somptueuses maisons des vedettes du show business.


3ième arrêt : consacré à la visite de Melrose Avenue et ses boutiques haut de gamme ainsi qu’à l’hôtel (Avan ..?) dont le restroom nous restera obstinément fermé. Jolie voiture devant l’hôtel !


Puis nous traversons Santa Monica, le grand quartier balnéaire de Los Angeles, pour nous arrêter sur l’incontournable Hollywood boulevard et continuer à pied : photos de la colline Hollywood à partir du centre commercial, puis le Chinese Theater qui a vu défiler toutes les vedettes du grand écran dont certaines ont laissé l’empreinte de leurs mains et de leurs pieds dans le ciment frais.

Après le repas en self service, nous laissons à gauche les studios de la Warner Bross et à droite les studios Universal. Nous passons devant un cimetière en herbe, avec parfois un bouquet de fleurs et sortons de L.A. en direction de Pasadena et le désert de Mojave : paradoxe, c’est là que nous recevrons une averse ! Nous arrivons le soir à Laughlin pour découvrir notre hôtel, le Colorado Belle, et son bateau à aube illuminé. Buffet à 20 heures et petit tour dans le casino pour certaines qui se feront la main avant Las Vegas : il paraît qu’une personne a gagné 4,35 dollars avec une mise de 1 dollar …

07 septembre, 2008

Dimanche 7 septembre 2008 … Los Angeles

Départ du bus à 8h00, direction Roissy où Nicole nous accueille porte E7 . Formalités d’enregistrement, attente et embarquement à 12 h 30 pour décollage à 13 h 15 sur Boeing 777.

Islande, Groenland, détroit de Davis, Baffin Bay, Edmonton, Calgary, Seatle, Reno et quelques 9 000 kms plus tard, atterrissage à Los Angeles à 15 heures, heure locale, et donc avec - 9 heures de décalage horaire.

Notre guide américain, Ned, nous accueille à l’aéroport (il parle un français parfait) et nous rejoignons notre hôtel, le Guesthouse. Dîner à 19 heures … sur des nappes propres grâce à Nicole.