07 mars, 2010

Le RAJASTHAN










Quand on évoque l’Inde viennent immédiatement à l’esprit des images qui nous ont fait rêver, il y a bien longtemps : les Maharajas, les Palais princiers, les Lanciers du Bengale …

C’est ainsi que, le 15 novembre 2009, 25 ariciens se sont retrouvés à l’aéroport de Bruxelles afin de s’envoler pour Delhi. Ils partaient à la découverte du plus grand état de l’Inde, le RAJASTHAN, ce qui veut dire Le Lieu des Rois. Mais quand on rapporte cela à un pays comme l’Inde cet état devient pour nous aussi grand que notre pays en surface comme en population.

De ce fait notre périple fut d’environ 2500 km. De Delhi il nous mena plein ouest jusque Jailsalmer à la frontière du Pakistan en passant par Mandawa, Bikaner et Pokaran. Puis plein sud vers Jodhpur, Ranakpur et Udaipur. Avant de remonter au nord-est vers Fatehpur Sikri et terminer par le joyau de ce circuit le Taj Mahal.

Nous avons pu admirer de visu la magnificence des palais des Maharajas et des Nababs qui, s’ils furent d’une richesse inouïe dans le passé, sont restés ou redevenus riches malgré l’indépendance de l’Inde en 1947.

Mais, comme dans tout, un voyage, si beau soit-il, n’est vraiment réussi que s’il est entrepris en agréable compagnie, ce qui fut largement le cas. Bien que provenant d’horizons différents il y eut une parfaite osmose entre tous. Il y avait un philosophe très à l’écoute des filles (elles étaient deux), un prof d’anglais très smart, un comptable réservé, une kiné qui a soulagé plusieurs d’entre nous, un ancien commerçant qui, avec sa gentillesse naturelle, a mis ses talents d’acheteur au service des autres, les pacsés hommes, uniquement pour la consommation de bière à table, les accros de photos, ceux du caméscope et les autres sans oublier, bien entendu, la petite fiancée qui était toujours derrière.


Et pour emmener tout ce petit monde, Seema, jeune femme de 41 ans, très souriante, maniant remarquablement notre langue mais irrémédiablement fâchée avec le masculin et le féminin, ce qui lui a fait dire pour nous expliquer les inextricables embouteillages de Delhi, «
c’est la bordel ».

Pour pimenter quelque peu notre séjour et cela, dès la première nuit, le comptable et le prof eurent le privilège d’avoir chacun une chambre individuelle donnant sur le jardin qui se révélèrent, en fait, être des chambres de dépannage pour le personnel. Notre grand et fort commerçant quant à lui se retrouva une première fois avec le robinet d’eau chaude dans la main puis bénéficia une autre fois toujours de l’eau mais au goutte à goutte. Il y eut également des douches qui étaient froides mais, ce qui est plus rare, une chasse d’eau bouillante.

Par contre nous eûmes droit, fait assez exceptionnel, à deux apéritifs durant notre voyage. Le premier, excusez du peu, dans le car sur le parking de l’hôtel pour fêter l’anniversaire de celui qui, tout en filmant tout ce qu’il voyait, cherchait toujours où se trouvait la petite fiancée. Et le deuxième, pour le plaisir, dans un hall menant à nos chambres.

En un mot comme en cent nous avons fait un très beau voyage, dans une excellente ambiance et par un temps superbe, ni trop chaud ni trop froid.

Jean L.